Le village
Sites & monuments
L’église est dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul, respectivement martyrs à Rome en l’an 64 et l’an 67. Elle se compose d’une nef rectangulaire, voûtée en bois, flanquée d’une chapelle latérale. Le retable (construction verticale portant un décor peint ou sculpté, placée sur un autel en retrait de celui-ci), du 18ème siècle, est agrémenté d’un tableau de même époque, décrivant le martyr de Saint-Pierre et Saint-Antoine. Une pierre tombale, médiévale, occupe le dallage du centre de la nef. De forme trapézoïdale, elle est gravée d’une croix. Le clocher abrite deux cloches, installées en 1823 : Marie-Madeleine et Roze Victoire.
L‘église de Villegruis est une œuvre originale, fruit de plusieurs reconstructions. Les parties les plus anciennes semblent remonter au 13ème siècle, notamment le clocher. Le bas-côté nord comporte encore des parties du 14ème siècle visibles à l’intérieur.
Bien que l’histoire du monument ne soit pas très éclairée, il semble qu’il ait eut à souffrir pendant la guerre de cent-ans. En effet, au 15ème siècle, l’édifice est presque entièrement rebâti.
L’église est dédiée à Saint-Médard, Evêque de Noyon au 5ème siècle, et à Sainte-Syre, Abesse à Châlons-sur-Marne au 7ème siècle. Au 18ème siècle, le chœur est somptueusement réaménagé, grâce, probablement à la magnanimité du seigneur local, le marquis de saint-Chaman, natif de la paroisse.
Cette église, très imposante, possède un beau clocher. Massif, volumineux et très élevé, cette tour-clocher paraît sur dimensionné par rapport à l’église. Faut-il lui attribuer une fonction militaire, d’observation, au moyen-âge lors de sa construction ? La proximité de l’imposant (et important) Château de Montaiguillon pourrait le laisser penser. Le clocher est couvert d’un toit à quatre pignons, type architectural propre à la Brie. L’église est construite sur un plan basilical. La nef est large de 8 mètres 50. La voûte, en ogive, est soutenue par d’imposantes colonnes.
L’église est dédiée à Saint-Jean Baptiste. Orientée vers l’est, cette église est réduite à la nef, au chœur et à une chapelle latérale, à hauteur de transept.
L’édifice semble avoir été construit au début du 13ème siècle. Cependant, les destructions causées par les guerres ont occasionné des reprises. Parmi les éléments datant de la première construction, se trouvent cinq piliers, dont deux supportent un arc en plein cintre. Le chœur, demi-hexagonal , est meublé d’un retable, en bois sculpté et peint du 17ème siècle.
Les deux cloches, Catherine et Françoise, initialement dans le clocher carré, sont désormais à l’intérieur de l’église.
Le château de Montaiguillon était une forteresse renommée et la plus forte de la Brie. Située au bord d’une voie romaine, dit chemin Perré, cette forteresse qui n’offre plus qu’un carré de murailles entouré de fossés et protégé par 8 grosses tours, a remplacé au 13ème siècle un castel plus ancien.
Il a appartenu à différents sires et comtes et a été assiégé par les anglais pendant la guerre de cent ans, qui l’incendièrent.
Au 17ème siècle, Richelieu fait démanteler le château de Montaiguillon. Ce château, encore ceinturé de murailles imposantes, en pleine et belle forêt, est aujourd'hui en ruine. Le site est fermé au public.
A quelques distances du centre de Louan, dans les bois du taux, à la cote de 207m, on peut contempler, superposés l’un sur l’autre, deux énormes blocs de grès parmi d’autres… C’est la pierre branlante de Montaiguillon, la tradition populaire l’appelle d’un autre nom, « la pierre aux cent têtes » ou « la pierre à cent têtes ». Ce nom inexpliqué à lui seul, évoque le mystère, la légende.
Pourquoi seule cette pierre, parmi tant d’autres aurait un nom ?
Résultant de l’érosion de plusieurs millénaires par l’eau, le vent, il est permis de l’envisager comme un produit de la nature mais avec, en complément, le façonnage de l’homme pour ébaucher, dégrossir ces blocs et les faire vibrer.
Il reste à démontrer que cette « pierre aux cent têtes » ait pu servir à quelques usages du culte druidique, car il n’est pas rare de trouver des pierres naturelles ayant servi pour les sacrifices.
Pour nous rassurer, une légende nous dit que la pierre aux cent têtes serait le refuge des gnomes rouges monstrueux qui gardent le trésor. Sans doute celui du château de Montaiguillon tout proche…